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Détection et réparation des fuites

Votre programme de détection et de réparation des fuites (DERF) souffre-t-il du manque de données en temps réel?

Infrastructure
François Châteauneuf
Date  Janvier 2020

Que ce soit pour vous conformer à la réglementation et aux lois en vigueur, ou par souci de protéger l’environnement, la population et vos employés, vous avez sûrement un programme de détection et de réparation des fuites pour votre raffinerie ou votre usine. Cependant, est-il véritablement efficace? Vaut-il véritablement son coût, souvent très élevé?

Quelles sont les solutions les plus avantageuses sur le marché actuellement? Les données satellites? Elles sont peu coûteuses, mais leur résolution ne vous permet pas de voir les détails de votre usine, et la couverture nuageuse diminue considérablement leur efficacité. Les drones et les caméras thermiques? Ils sont effectivement beaucoup plus efficaces, mais ils sont aussi beaucoup plus coûteux, sans compter la main-d’œuvre nécessaire pour faire fonctionner le tout.

Aux États-Unis, l’EPA oblige les usines à s’équiper de capteurs pour surveiller la concentration de benzène. C’est également la volonté du gouvernement canadien, qui a déposé un projet de règlement (Règlement concernant la réduction des rejets de composés organiques volatils [secteur pétrolier]) qui imposera la mise en œuvre de programmes complets de DERF pour prévenir les fuites et surveiller la concentration de certains composés organiques volatils (COV) au périmètre des installations. Avec les mesures en place actuellement, le risque est grand que trop de temps s’écoule avant que des fuites importantes soient détectées et colmatées. Actuellement, les « Méthodes 325A et 325B » de l’EPA obligent les raffineries à positionner le long du périmètre des tubes qui captent les gaz ambiants. Elles doivent ensuite les envoyer à un laboratoire, qui retourne les résultats deux semaines plus tard. C’est un délai trop long en cas de fuite. Avez-vous pensé aux conséquences que cela pourrait avoir pour vos employés? La population? D’ailleurs, comment savoir si la fuite vient de votre usine ou de l’usine voisine? Imaginez ce qui arriverait si vous interveniez seulement après plusieurs semaines…

Récemment, un article de Reuters a exposé qu’en 2019, dix raffineries américaines ont dépassé le taux d’émission acceptable de benzène, mettant potentiellement en danger les employés et la population autour.  Ces événements prouvent qu’il y a encore des progrès à faire pour réagir rapidement lorsqu’il y a une fuite de benzène.

Comment se conformer? Comment devenir une entreprise plus responsable en protégeant la santé des travailleurs et des populations voisines? Avez-vous pensé à des capteurs en temps réel reliés à un logiciel? Ce pourrait être une solution efficace, rapide et peu coûteuse. Positionnés autour de l’usine, les capteurs pourraient vous informer en temps réel de ce qui se passe dans votre environnement. Tenant compte des données météo et des émissions voisines, ils vous fourniraient des résultats par triangulation très précis. Dès qu’un capteur lié à un logiciel détecte un gaz, vous recevez une alerte et vous pouvez alors prendre des mesures de sécurité instantanément. Vous éliminez l’attente des résultats et les coûts liés aux systèmes dispendieux et complexes. Vous obtenez des résultats en temps réel pour une action rapide et efficace de la part de votre équipe.

Pourquoi attendre une loi ou un règlement? Nous savons que ce n’est qu’une question de temps avant que les gouvernements obligent les entreprises à signaler en temps réel leurs rejets de COV. Les technologies optiques pourront vous aider à mettre en place le programme le plus efficace pour votre usine, à un coût inférieur à celui des solutions sur le marché. Spécialiste en optique et en photonique, INO propose une technologie unique basée sur le Raman résonnant dans l’ultraviolet pour la détection du benzène. Ces capteurs pourront être déployés au périmètre d’une raffinerie ou de toute autre usine pour former une ligne de défense qui vous avertira à la minute près. 

Nous savons tous que les rejets de COV présentent des risques pour la santé. Certains composés, comme le benzène, peuvent contenir des substances cancérigènes et sont nocifs pour l’environnement. En intégrant de nouvelles technologies optiques, vous aurez l’esprit tranquille, sachant que vous ne faites courir aucun risque à vos employés ni à l’environnement. De plus, vous diminuerez la probabilité d’être victime d’un événement fâcheux qui pourrait gravement entacher votre réputation.

Pour plus d’information ou toute question, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe d’experts chez INO, qui pourront vous donner plus de détails.

À propos de l'auteur

François Châteauneuf

Entrepreneur en résidence - Suivi des émissions fugitives de poussières

François Châteauneuf a obtenu son doctorat en chimie à l’Université Laval et son doctorat en sciences en chimie physique à l’Université de Paris-XI en 1997.  Après avoir œuvré en ingénierie système durant 8 ans, il a rejoint INO en 2006 où il a dirigé le programme environnement et a supervisé les activités de développement autour des LiDAR élastiques et spectroscopiques. François est présentement entrepreneur en résidence à INO et se concentre sur la suivi des émissions fugitives de poussières.

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