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Relever les normes de sécurité tout en résolvant les problèmes d’attente et d’intimité

Comment assurer la sécurité de la population, tout en préservant l’intimité de chacun?

Sécurité Terahertz
Patrice Topart
Date  Avril 2021

Les gens bougent, sortent, voyagent, se rassemblent. Que ce soit dans les centres commerciaux, les stades, les salles de concert, les bateaux de croisière ou les aéroports, les gens se déplacent et se regroupent dans un même lieu, tant pour le travail que pour le plaisir. Cette effervescence, conjuguée aux tensions sociopolitiques, augmente les risques d’agressions, d’affrontements, ou même d’attaques terroristes.

Conséquence de cette triste réalité : le renforcement des contrôles de sécurité. Les méthodes actuelles s’avèrent malheureusement trop souvent insuffisantes (p. ex., certains appareils ne détectent que les composantes métalliques) et lorsqu’elles sont efficaces, elles peuvent engendrer des frustrations auprès des utilisateurs (temps d’attente important, fouilles corporelles, etc.).

Les défis de la sécurité et du respect de la vie privée

À l’heure actuelle, les bagages passent aux rayons X et les passagers, dans un portique détecteur de métal. En cas de doute, il y a le scanner corporel, où la personne doit rester immobile, ou encore la fouille manuelle effectuée par un agent de sécurité s’il a des motifs raisonnables de le faire. Mises en place depuis de nombreuses années, ces solutions de sécurité n’ont malheureusement pas évolué ou ont peu évolué avec le temps.

La sécurité : un défi en matière de temps et de précision pour les agents

La résolution des alarmes peut prendre du temps et ralentir considérablement le contrôle de sécurité. Les gens doivent prévoir suffisamment de temps entre le moment où ils arrivent à un stade ou à l’aéroport, par exemple, et l’heure du spectacle ou du vol. De plus, les fouilles corporelles ne sont pas toujours efficaces, surtout si l’alarme touche une partie intime de l’anatomie ou si la personne porte un vêtement à connotation religieuse, un dispositif médical (p. ex., un stimulateur cardiaque), un plâtre ou des bandages. La fouille corporelle est intrusive pour la personne qui doit la subir et peut même créer de l’inconfort pour l’agent qui doit l’effectuer.

Il y a aussi des défis techniques relatifs aux systèmes de sécurité dans les aéroports. Par exemple, les détecteurs de métal utilisés ne sont pas en mesure de repérer les explosifs ni les armes de poing qui ne contiennent pas de métal. Sans inspection visuelle, une personne pourrait donc, spécialement dans une période de haut volume de passage, dissimuler facilement sur elle un engin explosif ou un couteau en céramique.

Ces problèmes seront malheureusement accentués par l’augmentation du trafic aérien. Si rien ne change, les problèmes soulevés entraîneront une augmentation des coûts de main-d’œuvre en sécurité et des risques. De toute évidence, il est crucial d’améliorer les méthodes.

Est-il possible de concevoir des technologies plus efficaces qui renforceraient la sécurité tout en résolvant les problèmes d’attente et de non-respect de l’intégrité des personnes? Ne pourrait-on pas fournir aux agents de sécurité un système portatif qui leur permettrait de détecter les objets métalliques et non métalliques susceptibles de représenter une menace pour les autres usagers et le personnel?

Une solution sécuritaire pour tous

INO a conçu une technologie pouvant résoudre ces problèmes. Nous développons actuellement un appareil portatif et sans contact permettant de détecter les objets suspects, aussi bien métalliques que non métalliques, dissimulés sous de multiples couches de vêtements. Cet appareil utilise un système d’imagerie térahertz qui a une longueur d’onde sécuritaire à haute résolution, mais qui n’affiche aucune image du corps à l’écran.

Ce petit dispositif réduira considérablement les fouilles corporelles dans les aéroports en détectant les objets qui échappent aux détecteurs de métal. Les agents n’auront plus à toucher les parties intimes ni à obliger les gens à retirer leurs vêtements, tout en garantissant la sécurité de tous.

Chez INO, c’est notre mandat d’aider les entreprises et les organisations à résoudre ce type de problème. Notre méthode en cinq étapes, de la conception jusqu’à la commercialisation, permet à nos partenaires de développer des solutions efficaces pour régler les problèmes technologiques et opérationnels auxquels ils font face.

Si vous voulez en apprendre davantage sur les problèmes de sécurité dans les aéroports et sur le prototype proposé par INO, ou si vous êtes intéressé à travailler avec nous au développement de technologies qui vous aideront à rendre le monde plus sûr, n’hésitez pas à nous contacter.

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À propos de l'auteur

Patrice Topart

Directeur unité d'affaires - Défense, sécurité, aérospatiale

Après avoir travaillé en France sur des appareils électrochromes à larges bandes, Patrice Topart a rejoint INO en 2001 comme directeur des activités de microfabrications.  Il a été étroitement impliqué dans des projets de développement sur mesure de détecteurs bolométriques non refroidis pour des applications dans les bandes spectrales IR et THz, ainsi que dans certaines activités de transferts technologiques.  Patrice a obtenu un baccalauréat en science et génie des matériaux de l’ENSI Caen, en France en 1987 et un doctorat à l’Université des Forces allemandes de Neubiberg en Allemagne en 1993.  Il est l’auteur et coauteur de 4 brevets et plus de 25 publications et communications techniques.

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